mercredi 30 septembre 2009

Découverte rare des vestiges d'une synagogue du temps de Jésus à Tibériade

Des archéologues israéliens ont annoncé vendredi avoir découvert les vestiges d'une synagogue du temps de Jésus sur la rive du lac de Tibériade (nord d'Israël), où le Christ prêchait selon les Evangiles.

Ces vestiges consistent en un bâtiment de 120 m2, soutenu par des colonnes et orné de mosaïques aux desseins géométriques et de fresques. Les ruines remontent aux environs du 1er siècle, entre 50 avant JC et 100 après JC.

Il s'agit seulement de la septième synagogue de cette époque jamais découverte dans le monde.
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mardi 29 septembre 2009

Une Cour de Rostov interdit les Témoins de Jéhovah, accusés d’extrémisme religieux

Moscou, AsiaNews / Agencies – Une cour provinciale de Rostov a rendu un jugement définissant les Témoins de Jéhovah de la ville de Taganrog comme des extrémistes religieux. Ils doivent être expulsés de la province. La Cour a dissous l’organisation, gelé ses avoirs et lui a interdit toute activité à Taganrog, à Neklinov et à Matveevo-Kurgan. La décision explique que 34 publications différentes, prises ensemble, constituent un « matériau extrémiste ».

D’après la Cour de Rostov, les écrits en question exhortent les membres à vivre en conformité à des « principes extrémistes ». Le Procureur général de la Fédération russe a décrit ces principes plus tôt cette année comme incitant à l’isolement social et à l’adoption de comportements qui encouragent des attitudes négatives parmi la population, et qui vont à l’encontre des religions russes traditionnelles.

La décision de la Cour prend effet le 21 septembre 2009, apportant un point final à une affaire qui avait débuté le 11 juillet de l’an passé. Les Témoins de Jéhovah doivent aussi se défendre dans d’autres cas contre des accusations de littérature extrémiste. Dans au moins 6 régions de Russie, ils risquent l’interdiction, entre autres à Iekaterinbourg.

Les Témoins de Jéhovah ont répondu aux accusations et aux procédures légales lancées à leur encontre en affirmant que les autorités locales et fédérales poursuivent une politique de discrimination qui viole les principes fondamentaux de la liberté religieuse.

Pour se défendre et éviter la dissolution dans certaines provinces, ils envisagent d’en appeler à la Cour européenne des Droits de l’Homme, comme ils l’ont déjà fait par le passé.

Ils assurent qu’au vu de la loi en vigueur en Union européenne, les charges retenues contre eux ne reposent sur aucune base légale, et que ces charges contredisent les principes sur lesquels est fondée la coopération entre la Russie et des pays comme les Etats-Unis ou encore l’Allemagne en termes de lutte contre l’extrémisme religieux.
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Ouzbékistan : les cultes chrétien et musulman attaqués

Forum 18 News Service a appris que l’Ouzbékistan continue à mener des actions à l’encontre de rassemblements religieux pacifiques. Dans la région de Namangan, des enfants se voient interdire la possibilité d’assister à des prières nocturnes dans des mosquées au cours du Ramadan. Le député Hokim explique cela en affirmant que « des enfants d’âge scolaire ne devraient assister à aucun rassemblement religieux, quel qu’il soit ». Dans la région de Bukhara, un imam a confirmé à Forum 18 que des femmes ne peuvent assister aux prières du vendredi dans les mosquées. Le culte protestant est en butte à des descentes de police, assorties de persécutions de certains membres des congrégations et des chefs religieux. Après une descente, la police a annoncé avoir confisqué de la littérature relevant des Musulmans et des Témoins de Jéhovah, mais les Protestants ont assuré à Forum 18 que cette annonce n’est qu’une invention des policiers.

La Police d’Almalyk a confisqué un disque dur d’ordinateur et quelques livres chrétiens. Cependant, sur l’ensemble des livres pris, les Protestants assurent que 10 des textes n’appartiennent pas à leur église, pas plus qu’ils n’ont été saisis au cours d’un raid policier. Il s’agit entre autres de copies de numéros de « La Tour de Garde », un magazine des Témoins de Jéhovah.
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lundi 28 septembre 2009

Jérusalem sous la protection des Cananéens

Un énorme tronçon de mur datant du Bronze moyen II (2000-1550 av. J.-C.), conservé sur 8 mètres de haut et 24 de long, a été dégagé sous le flanc oriental de la Jérusalem primitive. D’après les fouilleurs israéliens Ronny Reich et El Shukron, il s’agit d’un passage fortifié qui descendait de la citadelle vers la source du Gihon, en contrebas. À cette époque, qui précède l’installation des tribus israélites dans la région, Jérusalem était occupée par une population cananéenne, les Jébuséens. D’après la Bible, ils en auraient été délogés par le roi David vers l’an 1000 avant J.-C.
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Produits sanguins rappelés après que la grippe H1N1 se déclare chez un donneur

La Société de la Croix Rouge japonaise[1] a rappelé des produits sanguins, car le sang qu’ils contenaient était potentiellement contaminé ; un donneur a en effet contracté la grippe H1N1. Comme il est possible que des patients soient contaminés suite à une transfusion de sang contenant le virus, la Croix Rouge demande aux donneurs de la contacter immédiatement si on leur diagnostique la grippe ou s’il semble qu’ils l’aient attrapée.

Le sang des donneurs est contrôlé avant son prélèvement, mais le virus H1N1 comporte une période de latence pendant laquelle il peut ne pas avoir été détecté.

La probabilité qu’un patient soit effectivement contaminé est faible, précise la Société.

[1] Japanese Red Cross Society (JRCS)
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dimanche 27 septembre 2009

Les soins à donner en fin de vie sont une source de dilemmes

En Irlande, il n’existe pas encore de législation sur les soins à fournir aux patients en phase terminale. Cette situation entraîne de nombreuses questions : faut-il ou non débrancher les appareils maintenant une personne en vie ? Sur quoi se baser pour prendre une décision ? Faut-il respecter les convictions religieuses des patients ? Quid des transfusions sanguines chez les Témoins de Jéhovah ?

Il semblerait que l’Irlande soit en passe de se doter de textes législatifs dans ce domaine.
Certains cas ont en effet attiré l’attention des législateurs. Citons-en deux.

Le premier cas est celui d’une femme dans le coma depuis 24 ans. Sa mère a obtenu de la Haute Cour et de la Cour suprême (en appel) le débranchement des appareils qui la maintenaient en vie. Cette décision a fait jurisprudence.

Le second cas, plus récent, concerne une femme originaire du Congo, Témoin de Jéhovah. Elle refusait les transfusions sanguines ; sa vie et celle de son enfant (elle était enceinte) étaient en danger. La Haute Cour a autorisé l’hôpital à outrepasser ses convictions religieuses. Un point déterminant dans cette affaire fut le fait que la capacité de la femme à comprendre la gravité de sa situation a été jugée insuffisante par la Cour.

Ces deux cas, loin de fournir un matériau de base à toutes les décisions médicales à prendre dans le domaine éthique, ont incité à la rédaction de textes précis.

La Commission pour la Réforme de la Loi recommande que le refus d’un traitement médical sur base de critères religieux soit respecté, à condition que la personne soit en mesure de prendre une telle décision.
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samedi 26 septembre 2009

Assemblée à Roanoke, un reportage

Cliquez ici pour lire un reportage objectif en anglais sur une congrégation des Témoins de Jéhovah de Roanoke, en Virginie aux Etats-Unis.

Passage apéritif : "D'après le Conseil national des Eglises, les Témoins de Jéhovah constituent le mouvement à l'expansion la plus rapide : 2,25%. Les chiffres sont de 2007."

Azerbaïdjan : “Pour eux, parler de leur religion ne constitue pas un crime”

En Azerbaïdjan, la police continue à s’attaquer aux adeptes de l’idéologie de Nursi, ainsi qu’aux Témoins de Jéhovah et aux Protestants.

Actuellement, des communautés religieuses d’horizons divers font face à une vague de harcèlement. Suite à la déportation de deux Témoins de Jéhovah – tous deux citoyens de Géorgie – en juillet, la police a imposé des amendes à des Baptistes. Le 10 septembre, elle a ordonné la déportation de Javid Shangarov, un Baptiste né en Azerbaïdjan. Il a dû quitter la ville de Yalama, dans le Nord, après avoir été accusé de « propagande illégale pour sa foi » à son domicile.

Le 23 juillet, Elguja Khutsishvili, ressortissant géorgien Témoin de Jéhovah, a été exilé d’Azerbaïdjan en représailles à ses activités religieuses. Le 12 août, la police a de nouveau investi le domicile privé de sa femme Tarana Khutsishvili, à Gakh, où une réunion de Témoins avait lieu. Les 9 policiers en uniforme et les 4 autres en civil ont fouillé toute la maison et ont affirmé que « toutes les activités des Témoins de Jéhovah étaient interdites à Gakh » ; ils ont également annoncé des amendes sévères pour tous les assistants.

Ils ont menacé Tarana Khutsishvili d’emprisonnement, sans aucun ménagement, alors qu’elle entre dans le dernier mois de sa grossesse et qu’elle doit s’occuper de deux autres enfants, et ce sans leur père, exilé.

4 hommes et une femme présents ont été emmenés au commissariat, où ils ont été insultés, interrogés et ont subi des pressions visant à leur faire signer des documents selon lesquels ils admettaient avoir violé la loi. Un homme a été frappé au visage. Deux jeunes femmes qui avaient quitté la réunion avant l’arrivée de la police ont été détenues et laissés sans aucun contact avec l’extérieur. Quelques heures plus tard, elles se sont vu infliger une amende de 426 € et ont enfin été libérées, en pleine nuit.

La police a refusé de commenter tous ces événements à Forum 18. Après de longues délibérations avec ses collègues, l’officier ayant décroché a raccroché.

Un communiqué officiel a été publié sur le site du Ministre de l’Intérieur ; il parlait du « prosélytisme de la foi des Témoins de Jéhovah » et de l’action de la police, mais pas des irrégularités au protocole ni des violences subies.

Les Témoins de Jéhovah ont dit à Forum 18 le 14 septembre que ceux qui avaient été détenus n’ont pas payé les amendes dont ils étaient menacés, et que pour l’instant, ils ne subissaient aucune pression dans ce sens. Ils ont expliqué vouloir déposer une plainte au Bureau du Procureur Général à l’encontre de la police.
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vendredi 25 septembre 2009

Construction d’une nouvelle Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah : un travail d’équipe

Corvallis, Etats-Unis – Combien de temps faut-il pour construire un bâtiment d’environ 2000 mètres carrés ? Si le bâtiment en question est la nouvelle Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah de Corvallis, la réponse est deux weekends.

500 travailleurs venus de tout l’Etat ont participé à cette entreprise, épaulés par les Témoins locaux. Ils sont tous volontaires ; pourtant, ce ne sont pas des amateurs. Ils ont chacun des qualifications précises qu’ils mettent en pratique dans un domaine ou dans l’autre de la construction.

Pour eux, la rapidité est importante, mais c’est la sécurité qui prime.
L’objectif est que la Salle soit prête pour son inauguration, deux semaines après la fin du travail.
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mercredi 23 septembre 2009

Azerbaïdjan : des Témoins de Jéhovah déportés, et un Baptiste risque le même sort

Le 10 septembre, Javid Shingarov, un Baptiste de la petite ville de Yalama, dans le Nord de l’Azerbaïdjan, a reçu une amende et a été condamné à la déportation pour avoir hébergé des activités religieuses. Le chef de police Gazanfar Huseinov a expliqué à Forum 18 News Service : « Je lui ai imposé une amende, car il a violé les règles s’appliquant aux citoyens étrangers vivant en Azerbaïdjan en faisant de la propagande pour sa foi. Il a invité des amis et des voisins à assister à des événements religieux à son domicile. » Shingarov a dit à Forum 18 qu’il est né en Azerbaïdjan mais qu’il dispose d’un passeport russe. Il affirme que Yalama est son seul port d’attache. C’est d’ailleurs là que vivent sa femme, ses deux enfants et ses parents âgés. « Je suis certain à 99% qu’ils vont me déporter. » En juillet, deux Témoins de Jéhovah, tous les deux citoyens géorgiens, ont été déportés sans aucune justification écrite, pour suspicion de « propagande religieuse ». L’un d’entre eux est Géorgien mais a été élevé en Azerbaïdjan, et l‘autre est un ressortissant azéri qui a grandi en Géorgie.

Les deux Témoins sont Elguja Khutsishvili et Temur Aliev.

Les déportations semblent être une des nouvelles techniques des autorités, visant à harceler les minorités religieuses, au premier rang desquelles les Musulmans, les Protestants et les Témoins de Jéhovah.

Le 19 août, Mushfiq Mammedov, un Témoin de Jéhovah, a été arrêté pour avoir refusé de faire son service militaire, par respect pour sa conscience. Il est actuellement en prison et attend son jugement.
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Des scientifiques travaillent au sang artificiel

La découverte d’un composé pouvant être employé à la place de sang naturel n’est pas utopique ; des scientifiques y travaillent, même si, pour le moment, aucun résultat tangible n’est visible.

Produire un substitut sanguin sans risque n’est pas chose aisée, si l’on en croit l’étude Blood Substitutes : Hemoglobin-Based Oxygen Carriers, réalisée par le Coneil américain des Sciences et de la Santé[1] et rédigée par le Dr Jerrold H. Levy, de la Emory University School of Medicine, également membre du Emory Healthcare. D’après les Instituts nationaux de la Santé[2], des systèmes sophistiqués ont été développés pour produire du sang artificiel (appelé au pluriel dans le jargon médical « transporteurs d’oxygène basés sur l’hémoglobine[3] ») dans de grandes quantités, mais des effets nocifs inattendus ont été observés au cours des tests. Le NIH souligne le fait que des recherches plus fondamentales doivent être menées sur ces substituts, comme par exemple sur leur compatibilité avec le système immunitaire. Il faudrait aussi analyser le lien entre substituts et attaques cardiaques.

Malgré ces difficultés, les programmes de recherche continuent, car les avantages d’un sang artificiel seraient énormes :
· Durée de conservation augmentée
· Stockage et transport plus faciles
· Stabilisation plus rapide et plus flexible des patients en état de choc
· Réduction des risques de transmission des maladies par voie sanguine
· Réduction des réactions allergiques
· Tests de compatiblité réduits
· Disponibilité élargie et réserves renforcées

« Développer un substitut sanguin fiable est un but que poursuivent des chercheurs en médecine depuis des décennies », affirme l’ACSH. Même si l’origine de ces recherches est à chercher du côté des soins à donner aux soldats blessés sur le champ de bataille, elle s’explique également aujourd’hui par les conséquences des accidents de la route.

[1] American Council on Science and Health (ACSH)
[2] National Institutes of Health (NIH)
[3] hemoglobin-based oxygen carriers (HBOCs)
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lundi 21 septembre 2009

Ouzbékistan, un leader baptiste et ses coreligionnaires risquent jusqu’à trois ans d’emprisonnement

Pavel Peichev, le chef de l’Union baptiste d’Ouzbékistan, ainsi que deux de ses coreligionnaires, risquent jusqu’à trois ans de prison chacun à la suite d’un procès dans lequel ils sont accusés d’évasion fiscale et d’avoir enseigné le christianisme à des enfants contre leur volonté et celle de leurs parents. Les faits se seraient déroulés dans un camp d’été baptiste. D’après l’acte d’accusation vu par Forum 18 News Service, les trois ont rejeté ces accusations. L’un d’entre eux, Dmitri Pitirimov, a expliqué à Forum 18 qu’en tant qu’organisation religieuse, l’Union est exempte de taxes. C’est lui qui dirige le camp « de la Joie » pour enfants, et il insiste sur le fait qu’au moins deux parents ayant témoigné à son encontre savaient « parfaitement bien » qu’ils envoyaient leurs enfants dans un camp batpiste, où ils apprendraient la Bible ; d’ailleurs, ces personnes auraient signé des documents confirmant la présence de leur progéniture. L’inculpé dit aussi qu’un garçon cité dans l’acte d’accusation et qui devait venir au camp avait en fin de compte changé d’avis suite à un avertissement du Bureau du Procureur selon lequel le camp était « illégal ». Begzot Kadyrov, du Comité d’Etat aux Affaires religieuses[1], a refusé de discuter du cas avec Forum 18, à l’instar du Bureau du Procureur de la Ville de Tashkent. La date du procès n’a pas été annoncée.

Les autorités ouzbèkes utilisent de plus en plus des condamnations d’une quinzaine de jours pour punir les membres de minorités religieuses. Cette année, des Protestants et des Témoins de Jéhovah en ont déjà écopé.

[1] state Religious Affairs Committee
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samedi 19 septembre 2009

Objections des riverains aux plans de construction d’un hall de culte des Témoins de Jéhovah

Il semble que la construction d’un bâtiment par la communauté des Témoins de Jéhovah de Bolton, au Royaume-Uni, soit en danger de ne jamais aboutir. Les riverains ont en effet exprimé leurs inquiétudes au sujet d’un parking de supermarché qui pourrait disparaître en cas de réalisation du projet. Ils tiennent à ce que cet emplacement reste utilisable, tout en précisant qu’ils n’en ont pas après les Témoins de Jéhovah mais qu’ils agiraient de la même façon avec n’importe quel autre groupement. Malgré les efforts des Témoins locaux, les conciliateurs ont pris le parti des riverains. Le projet est-il voué à l’échec ? Affaire à suivre.
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La religion comme instrument de paix

Cracovie, 10 septembre 2009 (Apic) A la lumière de deux grands chandeliers placés de part et d’autre de la Place du Marché de Cracovie, une veillée de prière a conclu mardi soir la conférence "Hommes et Religions" qui a rassemblé dans la ville polonaise plus de 200 représentants des religions du monde.
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Dans leur appel conclusif de la rencontre, les religieux relèvent que le monde ne connaîtra pas la paix sans un dialogue entre ses peuples et que les traditions religieuses, de par leurs différences, sont l’instrument le plus efficace pour entretenir un tel dialogue.
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vendredi 18 septembre 2009

L’hôpital Beaufort Memorial réduit le nombre de transfusions sanguines effectuées

Quand on observe les soins donnés aux patients montrant des signes d’anémie admis à l’hôpital, on se dit que les transfusions sanguines pourraient bien devenir un traitement de dernier recours. Et ce, dans un avenir proche.

La transfusion sanguine, procédé largement employé, tombe petit à petit en disgrâce. En effet, des preuves de plus en plus nombreuses indiquent que cette technique comporte de sérieux risques et qu’elle n’est que rarement médicalement nécessaire.

De plus en plus d’hôpitaux, parmi lesquels les leaders Johns Hopkins, Cleveland Clinic et Duke University Medical Center, ont lancé des programmes de conservation sanguine destinés à ne recourir aux transfusions qu’en cas de cas de vie ou de mort.

« Désormais, il est clair pour tout le monde que transfuser des patients n’apporte pas nécessairement de bons résultats », explique le Docteur Brad Collins, du Charleston Pathology, partisan d’une gestion plus stricte du sang. « Une transfusion, c’est comme une transplantation. On introduit une substance étrangère, provenant d’un autre être humain, dans le corps d’une personne. La réaction naturelle du corps est de la rejeter. »

Les transfusions sanguines sont un traitement de routine pour les victimes de traumatismes, de cancer, en cas de chirurgie et encore dans d’autres situations. Chaque année, aux Etats-Unis, plus de 30 millions de produits sanguins sont transfusés. Mais ce n’est que cet été qu’une poignée de centres médicaux et d’agences fédérales (aux USA) ont entamé un programme pilote pour en traquer les effets néfastes.

Le Dr Collins, qui travaille comme Directeur médical des laboratoires du Beaufort Memorial Hospital, a collaboré avec des administrateurs d’hôpitaux pour placer son institution à la tête du mouvement axé sur la conservation sanguine. En mai 2008, l’hôpital a lancé son propre programme, devenant ainsi le premier fournisseur de soins de la région à offrir un panel de stratégies adaptées et d’outils pouvant être employés comme des alternatives aux transfusions allogènes. Jusqu’ici, cette action a permis de réduire l’usage de sang du Memorial de 16 %.
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« Le but n’est pas de compter ne nombre de poches qu’on transfuse », explique le Dr Collins. « Notre objectif numéro un est d’optimiser le résultat final et de fournir de meilleurs soins. »

Alors que les avancées technologiques en matière de test sanguin ont virtuellement éliminé le risque de transmission du VIH et de l’hépatite, on ne peut pas en dire autant d’autres maladies infectieuses et de certains virus. Les pathogènes récemment découverts constituent aussi un danger pour les stocks de sang.

Et, bien sûr, le risque d’erreur humaine demeure. En cas de mort suite à une transfusion, la cause la plus fréquente est l’administration de sang incompatible. D’après des estimations, de son don jusqu’à son administration au patient, une unité de sang passera par 17 personnes différentes.

Le Programme de conservation du sang de Beaufort offre aux patients des traitements alternatifs à la transfusion, ce qui inclut des suppléments en fer et des injections d’hormones synthétiques qui stimulent la production des globules rouges de la personne elle-même, de la vitamine C pour améliorer l’absorption du fer, et des piqûres de vitamine B12 et d’acide folique pour, une fois encore, stimuler la formation des globules rouges.

« L’idée est de mettre le corps à contribution », dit la coordinatrice du Programme, Terry Libby, une infirmière qui a reçu des cours intenses en matière de conservation sanguine au Bloodless Medicine and Surgery Institute de l’hôpital de Cleveland, dans l’Ohio. « Virtuellement, votre corps devient votre propre réserve sanguine. Si nous parvenons à aider nos patients à renouveler leurs propres réserves, nous pourrions éviter de les transfuser, et donc éviter de prendre des risques. »

Dans la salle d’opération, les médecins du Memorial emploient plusieurs outils et techniques pour réduire les pertes sanguines. Citons la chirurgie par laparoscopie assistée par robotique, des scalpels spéciaux ou encore un appareil « cell saver » utilisé pour collecter et recycler le sang du patient pendant l’opération.

« On emploie tout ce qui est approprié pour la personne, en se basant sur sa condition clinique », poursuit Mme Libby. « Combinées, toutes ces techniques peuvent grandement influencer le cours de l’opération. »

Il existe une autre stratégie, appelée « mini-échantillonage[1] », qui tient dans le fait de prélever de minuscules échantillons sanguins au lieu d’employer les tubes standard, plus grands.

« C’est surtout important pour les patients en soins intensifs et en séjour prolongé à l’hôpital », précise Mme Libby. « Avec les tubes standard, ces patients peuvent perdre une moyenne de une à deux unités de sang pendant leur séjour. Cette technique permet de préserver une bonne part de leurs propres réserves sanguines. »

En plus d’optimiser les conséquences de l’hospitalisation et de réduire le coût des soins, une approche plus conservatrice des transfusions sanguines économise du sang, ce qui permet par la suite de l’administrer à des patients qui en ont vraiement besoin.

« Les transfusions ont leur place », affirme le Dr Collins. « Quand quelqu’un saigne fortement, seule une transfusion peut lui sauver la vie. Mais nous essayons au maximum de traiter les patients avec leur propre sang. »

[1] Micro-sampling
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vendredi 11 septembre 2009

Confirmation du droit de rejecter un traitement médical

Si un patient possède un document légal valable allant dans ce sens, établi à l’avance ou non, l’ensemble du corps médical se doit de respecter sa volonté, par exemple dans le domaine des transfusions sanguines. C’est l’avis de la Cour suprême australienne. Le monde médical a bien accueilli cette nouvelle, qui permettra à l’avenir de soigner les patients en respectant leurs droits sans craindre de poursuites judiciaires.

En fait, c’est le contraire qui risque de se produire : soigner quelqu’un en violant ses desiderata pourrait se solder par une condamnation en justice.

Cette décision de la Cour suprême fait suite à une prise de position dans le cas de Mr A, Témoin de Jéhovah, admis aux soins intensifs le 1er juillet 2009 pour insuffisance rénale. Il a été maintenu en vie grâce entre autres à un appareil de dialyse, jusqu’à ce que l’hôpital découvre qu’il avait auparavant signé un document dans lequel il signalait ne pas vouloir être traité par dialyse. Incertain sur ce qu’il fallait faire, l’hôpital a préféré porter l’affaire devant les juges pour ne pas commettre d’impair.

Mr McDougall, magistrat, avait confirmé qu’il fallait respecter la décision du patient, conformément au document légalement valide qu’il possédait. Il a aussi ajouté que tout document établi à l’avance devait être considéré comme valide et à respecter, et ce même si le signataire, au moment de signer, ne pouvait pas prévoir les situations futures.

Une exception, toutefois : celle des femmes enceintes dont les choix thérapeutiques mettent en danger la vie de l’enfant. Dans le même ordre d’idées, si le personnel médical a un doute sur la validité du document (la personne l’a-t-elle signé sous la contrainte ? possédait-elle les capacités mentales nécessaires à la compréhension de ce qu’une telle déclaration implique ?), il se doit de faire appel à une instance judiciaire, et d’administrer le traitement qu’il juge approprié en attendant de recevoir une réponse.

Certains praticiens s’opposent à ce que la décision prise dans le cas de Mr A fasse jurisprudence. Pour eux, chaque cas étant différent, les tribunaux devraient sysématiquement rendre un avis aux médecins, leur confirmant ou non qu’ils doivent se conformer à la décision du patient.
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mercredi 9 septembre 2009

Un mur de fortification vieux de 3.700 ans découvert à Jérusalem

Des archéologues ont découvert à Jérusalem un mur vieux de 3.700 ans qui constitue l'exemple le plus ancien de fortifications massives jamais découvert dans la ville, a annoncé mercredi l'Autorité israélienne des monuments historiques.
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Le mur date d'une époque où Jérusalem était une petite enclave fortifiée contrôlée par les Cananéens de l'Antiquité, un des peuples qui selon la Bible a vécu en Terre sainte avant l'arrivée des Hébreux.
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Verdict encore à venir pour un homme de la Petite-Nation

Cliquez ici pour lire ce fait divers... Il s'agit d'un Témoin de Jéhovah agressé par un garagiste.

mardi 8 septembre 2009

Ouzbékistan : condamné “seulement pour pratiquer une religion en dehors de la structure » de l’Islam contrôlé par l’Etat

Deux gros procès ayant pris fin en juillet ont porté à 47 le nombre des partisans du théologien turc Said Nursi emprisonnés pour de longues périodes, sur base de plusieurs articles du Code pénal de l’Ouzbékistan. Au total, 21 jeunes hommes ont été astreints à des peines de prison (entre 5 et 11 ans de détention). Ils ont été jugés séparément, à Samarkand et à Khorezm. Surat Ikramov, activiste pour les droits de l’homme, a dit à Forum 18 qu’ils ont été brutalement battus par la police secrète alors qu’ils se trouvaient en détention préventive. Les représentants du gouvernement n’ont pas voulu discuter des raisons de leurs condamnations. D’après deux groupes de défense des droits de l’homme, « une analyse des actes d’accusation et des verdicts de ces cas montre clairement que les accusés sont jugés coupables sans preuve, et qu’ils sont condamnés pour extrémisme religieux pour la seule raison qu’ils pratiquent leur religion en dehors de la structure du courant traditionnel de l’Islam tel que propagé et contrôlé par l’Etat. »

D’autres personnes se trouvent en prison pour des raisons de conscience. Citons Dmitry Shestakov, un pasteur pentecôtiste d’Anijan (Est du pays) qui purge une peine de 4 ans, et 3 Témoins de Jéhovah : Abdubannob Ahmedov, Sergei Ivanov et Olim Turaev.

Mais les autorités ouzbèkes ne se limitent pas à faire usage de longes peines de prison. Elles utilisent aussi des condamnations de maximum 15 jours pour punir des membres de communautés religieuses minoritaires. Cette année déjà, plusieurs Protestants et Témoins de Jéhovah ont dû en supporter.
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lundi 7 septembre 2009

Kazakhstan : « Le Code administratif ne devrait pas punir la pratique centrale d’une foi »

Forum 18 News Service note que certains points restent inchangés dans la nouvelle ébauche du Code du Ministère de la Justice. Ces points concernent deux articles du Code des délits administratifs, qui punissent toute activité religieuse non enregistrée, l’activité missionnaire réalisée sans approbation gouvernementale et toute activité non spécifiquement mentionnée dans le statut officiellement approuvé d’une communauté. Les « délits » en question sont punissables d’amendes pouvant monter jusqu’à 300 fois le salaire mensuel minimum en vigueur ; une interdiction temporaire ou permanente à l’encontre d’une organisation religieuse peut aussi être décidée. Des agents du Ministère de la Justice ont dit à Forum 18 que le texte se trouve à l’Administration présidentielle pour être commenté, après quoi il sera finalisé, approuvé et envoyé au Parlement. « Nous voulons qu’ils enlèvent complètement ces deux articles », a expliqué un Conseil d’Eglises baptistes plusieurs fois condamné sur base de ceux-ci. « Le Code administratif ne devrait pas punir la pratique centrale d’une foi », a dit un Musulman Ahmadi.

Les Témoins de Jéhovah également déplorent le sévère impact de ces deux articles. Leurs représentants ont fait remarquer à Forum 18 que dans la région d’Atyrau (dans l’ouest), leurs adhérents se sont vus infliger de lourdes amendes en 2007 et en 2008, simplement pour avoir conduit des activités religieuses non enregistrées. En juin 2007, un Témoin a été astreint à une amende de 109200 Tenge (soit 670 €), et cinq autres à la moitié de ce montant. Ils ont été condamnés sur base de l’Article 374-1. En mai 2008, un membre a dû payer 116800 Tenge, et sept autres la moitié de ce montant, toujours sur base de l’article précité.

De plus, sur base de l’Article 375, plusieurs congrégations des Témoins de Jéhovah ont été frappées d’interdiction pour des périodes de six mois. Cependant, en 2008, dans deux cas de la région sud du Kazakhstan, les Témoins sont parvenus à annuler ces condamnations par le biais de la Cour régionale.

Les Témoins de Jéhovah n’ont pas accepté de dire s’ils pensent que ces articles doivent être promulgués, amendés ou abolis quand le nouveau Code administratif sera adopté, soulignant leur neutralité dans les « affaires politiques ».
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dimanche 6 septembre 2009

Une décision de la Cour suprême de Russie donne de l’espoir

MOSCOU – Le 18 août 2009, la Cour suprême russe a rendu une décision protégeant la liberté de religion. Elle a entériné une prise de position antérieure de la Cour régionale de Samara qui avait écarté la demande faite par le Procureur de la Région de Samara de liquider l’organisation religieuse locale des Témoins de Jéhovah.

Le 29 mai 2009, la Cour régionale de Samara a rejeté la requête du Procureur, statuant : « La Cour est convaincue du fait que les charges avancées sont sans fondement, et de l’absence de preuves. » Le Bureau du Procureur a alors lancé un appel. Cependant, quand les juges de la Cour suprême l’ont interrogé, le représentant du Procureur général a reconnu qu’il ne détenait aucun argument légal pouvant soutenir sa cause.

Le solide rejet de l’appel par la Cour suprême a été salué par les Témoins de Jéhovah, qui espèrent que cette décision ouvrira la voie à une liberté religieuse en Russie, sans crainte d’harcèlement gouvernemental ni judiciaire.

Pour l’instant, les Témoins continuent à faire face à une attaque coordonnée à l’encontre de leur culte pacifique. Une enquête de cinq ans sur le Centre administratif des Témoins de Jéhovah perdure. Plus tôt en 2009, le Bureau du Procureur général avait ordonné à tous les procureurs locaux de Russie de mener des enquêtes approfondies sur chaque organisation religieuse locale des Témoins de Jéhovah du pays, et d’employer la loi sur l’extrémisme de façon à interdire leurs activités. En conséquence, 500 enquêtes ont été enregistrées, et 50 avertissements et avis ont été diffusés, aboutissant à 8 instructions judiciaires toujours en cours, avançant des charges d’activités extrémistes non fondées. Si ces charges sont soutenues par les Cours, les organisations locales pourraient être mises en liquidation. De plus, la littérature religieuse utilisée dans le monde entier pour l’instruction et le culte pourrait être interdite en Russie.

Il reste à voir si le Bureau du Procureur général et les instances judiciaires russes vont réagir à la décision de la Cour suprême du 18 août et mettre un terme au harcèlement injustifié d’une minorité religieuse reconnue sur le plan international.

jeudi 3 septembre 2009

Kazakhstan : « De telles prédications sont interdites par notre loi »

La police est entrée en force dans une maison où des membres de la Pavlodar Grace Church se trouvaient. Un visiteur a été interrogé, et une femme habitant la région (et qui avait prié avec les fidèles de l’Eglise) a été battue par la police jusqu’à ce qu’elle signe un document selon lequel elle avait été forcée à assister au rituel religieux. Deux visiteurs passeront en jugement le 31 août. Interrogé sur les raisons qui poussent la police à viser le mouvement, l’inspecteur Nurserik Aytzhanov a dit à Forum 18 : « Ils imposaient leur religion aux habitants en disant que ‘Jésus Christ est le seul Dieu, vous devez croire en lui’ ». A la question de savoir ce qui était mauvais dans le fait de répandre ses croyances, il a répondu : « De telles prédications sont interdites par notre loi. » Il a nié que la police ait battu quiconque. De même, la police de Jambeyt a nié avoir battu un des dix visiteurs baptistes qu’elle avait appréhendé.

Ces dernières années, le gouvernement essaie d’augmenter son contrôle sur certaines organisations religieuses. Ses cibles les plus importantes sont les Musulmans indépendants, les Chrétiens Protestants, les Témoins de Jéhovah et les fidèles Hare Krishna.
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mercredi 2 septembre 2009

Près de la moitié des femmes croit en un dieu

D'aucuns pensaient peut-être que la religion et les croyances étaient démodées, une enquête menée aux Pays-Bas sur 2300 femmes vient les contrarier dans leurs convictions sur l'athéisme. En effet, pas moins de 43% des Hollandaises interrogées disent croire en "un dieu" et 27% expliquent croire en "quelque chose de grand". Ces personnes ont en commun qu'elles sont convaincues de retrouver leurs êtres chers décédés dans un au-delà.
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Elles prient également beaucoup et sont plus "fidèles" que les hommes.
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Aux Etats-Unis, les athées se sentent pousser des ailes

Cliquez ici pour lire la dépêche de l'AFP. C'est une analyse de l'évolution de ce mouvement aux Etats-Unis.

mardi 1 septembre 2009

Les transfusions sanguines causent du tort à certains patients

Suivant les commandements bibliques, les Témoins de Jéhovah n’acceptent pas de transfusion. Mais ce n’est pas pour autant qu’ils refusent la médecine, y compris la chirurgie lourde.Actuellement, certains chirurgiens et anesthésistes se posent la question de savoir si tous les patients ne devraient pas recevoir un traitement identique. Ces dernières décades, plusieurs études ont démontré que, loin de sauver des vies, les transfusions sanguines peuvent être dommageables à de nombreuses personnes.Le problème n’est pas tant la contagion par des agents infectieux, bien connue du public, mais le sang lui-même. Etude après étude, on se rend compte que les transfusions sont indéniablement liées à des taux de décès plus élevés, même si on ne comprend pas encore exactement pourquoi.« Probablement 40 à 60 % des transfusions sanguines ne sont pas bonnes pour les patients », dit Bruce Spiess, anesthésiologiste cardiaque à la Virginia Commonwealth University de Richmond.On a commencé à faire usage de sang à des fins médicinales pendant les deux guerres mondiales. Il servait à sauver les soldats en urgence. Aujourd’hui, les transfusions se font en plus petites quantités, et concernent du sang préalablement stocké. Il sert à stabiliser le taux d’hémoglobine du sang.L’étude canadienne [réalisée en 1999] a démontré que moins de patients mouraient à l’hôpital, à hauteur de 22 contre 28 %, si on leur administrait des transfusions uniquement en cas de chute du taux d’hémoglobine en-dessous du seuil de 70 grammes par litre, plutôt qu’en cas de chute sous la barre des 100 grammes par litre [comme on le fait en général].Une étude plus récente a montré que chez les patients ayant subi une attaque cardiaque et dont le taux d’hématocrite est supérieur à 25 %, une transfusion est associée soit à un risque de décès multiplié par trois, soit à une deuxième attaque cardiaque endéans les 30 jours, par rapport aux patients non transfusés (Journal of the American Medical Association, vol. 292, p. 1555).Une étude similaire conduite au Royaume-Uni a même rapporté un chiffre de décès dans les 30 jours 6 fois supérieur à celui des patients non transfusés.« Il n’existe pratiquement aucune étude de qualité dans le domaine de la chirurgie ou des soins intensifs – hormis dans des situations de saignement tellement important qu’il entraîne la mort – qui fasse l’éloge des transfusions sanguines, et elles sont au contraire nombreuses à souligner leur nocivité », explique Gavin Murphy, directeur de l’étude anglaise et chirurgien cardiaque au Bristol Heart Institute.L’American Society of Anesthesiologists (et d’autres tout aussi importantes) a incité ses membres à faire preuve de retenue dans l’utilisation du sang. Cependant, des experts déplorent le manque d’application de ces conseils, et vont jusqu’à souhaiter de plus grandes restrictions en matière d’utilisation médicale du sang. Pour eux, les transfusions ne devraient être effectuées qu’en tout dernier recours.James Isbister, du Royal North Shore Hospital de Sidney et conseiller de la Croix Rouge australienne, explique qu’habituellement, tant qu’un produit n’a pas prouvé son efficacité, il n’est pas utilisé, mais qu’avec le sang c’est l’inverse.Il apparaît aujourd’hui que les transfusions ont une influence négative sur le système immunitaire du receveur.« Plus les patients reçoivent de sang, plus ils ont de chances d’être infectés », affirme Mary Rodgers, de l’University of Michigan à Ann Arbor. Elle a étudié les effets des transfusions sur les opérés du cœur aux Etats-Unis.Les experts ne disent pas qu’il faut arrêter de donner son sang ; il est utile en cas d’urgence et pour fabriquer divers produits médicaux.