vendredi 1 janvier 2010

Développement de l’instruction en Afrique

Résumé :

L’histoire culturelle africaine est très riche. Au Mali, des écoles ont vu le jour voilà 800 ans, par exemple. L’enseignement coûtait cher, au moins dans le Nord, car il était dispensé via les structures musulmanes ; seule une minorité avait donc accès à une instruction de qualité et aux meilleurs postes. Dans les contrées non-musulmanes, inversement, l’éduction se faisait oralement et cherchait surtout à préparer l’individu à son rôle futur dans la société.

Le système Yoruba

Dans ce système, les enfants étaient instruits des plus fines règles de l’étiquette sociale et religieuse, ainsi que des mathématiques. Les fils apprenaient le métier de leur père et les filles étaient préparées à leurs futures tâches de mères de famille.

L’époque coloniale

Les missionaires ont établi des écoles après avoir appris les dialectes locaux. La famille a perdu de son influence et une division de la société entre Protestants et Catholiques a vu le jour. Parallèlement, la traduction de la Bible dans les langues locales a débuté. Les filles ont enfin pu accéder au système éducatif. Dans les années 70, les Etats ont repris contrôle de ces écoles, de façon à améliorer la qualité de l’enseignement.

Les adultes

Au Nigéria, le taux d’alphabétisation est de 20 %, pour 70 millions d’habitants. Il faut donc les instruire. Les Témoins de Jéhovah accomplissent un travail remarquable dans ce domaine (voir traduction complète du passage après le résumé).

Enjeux de l’éducation

Alors que l’éducation se démocratise, les apprenants visent à améliorer leur situation sociale, et les considérations morales tendent à passer au second plan. L’instruction devrait donc être doublée d’une instruction morale.

Traduction du passage sur les Témoins de Jéhovah :

« De l’excellent travail est également réalisé par les programmes d’alphabétisation mis en place au sein des Salles du Royaume des Témoins de Jéhovah. Ainsi, entre 1962 et 1976, 15156 personnes ont appris à lire et à écrire. Beaucoup étaient des personnes âgées qui ne pensaient plus avoir cette chance. La plupart provenaient de zones rurales et étaient de métiers divers : fermiers, chasseurs, pêcheurs ou encore femmes au foyer.

Ils tirent leur motivation de leur désir d’obtenir une meilleure connaissance de la Bible et d’avoir un accès plus large à l’instruction fournie par les Ecritures. Une fois qu’elles peuvent lire et écrire, elles sont à même d’enseigner la Parole de Dieu à d’autres personnes, tant dans leur dialecte que, bien souvent, en anglais.

Par exemple, Ezekiel Ovbiagele a suivi le système traditionnel d’enseignement, mais n’avait pas appris à lire ni à écrire. Après avoir été instruit par les Témoins de Jéhovah et s’être fait baptiser en 1940, il a compris l’importance de savoir lire et écrire. Il s’est inscrit à une classe d’alphabétisation et a vite été capable de lire la Bible à d’autres. Après avoir suivi une autre formation plus poussée, il est devenu surveillant de circonscription, sa responsabilité étant d’enseigner un ensemble de congrégations d’un territoire déterminé. Son exemple a été suivi par de nombreux Nigérians.

Quand Jackson Iheanacho a assisté pour la première fois à une réunion des Témoins de Jéhovah, il ne connaissait que l’Efik, sa langue maternelle. Il a discerné l’intérêt de pouvoir également lire et écrire l’anglais, puisque les réunions se tenaient dans cette langue. Grâce aux classes d’alphabétisation, il y est parvenu et à même appris d’autres langues encore. Il en lit et écrit aujourd’hui sept !

Le taux d’alphabétisation chez les Témoins de Jéhovah est de plus de 77 %. La plupart de ceux qui font partie des 23 % restants suivent actuellement les cours d’alphabétisation soit des Salles du Royaume, soit des centres gouvernementaux. Tous apprécient grandement ce programme, qui s’étend à toujours plus de gens. »

Source
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