jeudi 29 octobre 2009

Des procédures visant à augmenter la réutilisation de sang épanché

La technique de récupération médicale du sang épanché (au cours d’une opération chirurgicale) a fait l’objet de nouvelles procédures qui, espère l’Association of Anaesthetists of Great Britain and Ireland (AAGBI), la populariseront. Cette association note qu’elle est bénéfique pour le patient et qu’elle « peut même être utilisée avec les Témoins de Jéhovah qui donnent leur accord ».

Une enquête menée par l’UK Cell Salvage Action Group a démontré que pour l’instant, la moitié des hôpitaux britanniques n’a pas accès à cette technique. Le sang récupéré doit être nettoyé par une machine spécialement conçue à cet effet avant d’être réinjecté.

Le professeur Mike Wee explique : « Le but premier des nouvelles procédures est de faciliter et de promouvoir l’utilisation, sûre et efficace, de la récupération du sang épanché, ce qui améliorera la qualité des soins offerts au patient. Employer le sang du patient comporte plusieurs avantages. Le risque de donner du sang inadéquat est réduit, alors que c’est un problème qui se voit encore de temps en temps. De plus, pas de souci à se faire au niveau des réactions immunologiques […]. »

« Et puis, c’est une bonne chose pour les personnes qui ne veulent pas de sang allogène pour leur religion, comme les Témoins de Jéhovah. Le Témoins ont activement fait la promotion de la récupération du sang épanché, et ils ont même fourni le matériel nécessaire à son application à des hôpitaux. »

Le Dr Dafydd Thomas affirme même : « Si je devais être opéré, je n’hésiterais pas à bénéficier de cette procédure et je la recommanderais chaudement à ma famille et à mes amis. »
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L’emploi de transfusions sanguines chez les patients stables opérés du cœur augmente le risque de décès

Une étude canadienne portant sur 3842 patients stables subissant une chirurgie cardiaque a démontré que ceux auxquels des transfusions sanguines ont été administrées encouraient davantage de risques médicaux, y compris la mort, et ce de manière significative, que ceux qui n’ont pas reçu de sang. De plus, plus les transfusions ont été administrées tard, plus les résultats se sont révélés mauvais. L’étude met en lumière le besoin en techniques de conservation sanguine et ens procédures couvrant l’administration de produits sanguins aux patients ne risquant pas de mourir par conséquence directe de saignement, explique un expert en cardiologie.
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