mercredi 10 mars 2010

Les Témoins de Jéhovah offrent une instruction biblique en anglais gratuite à Saint-Domingue

Suivez le lien pour lire le reportage du Dominican Today.

Les confiscations de biens religieux ont commencé en Russie

Taganrog, Russie – Le 1er mars 2010, des policiers ont posé des scellés sur la Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah de la ville de Taganrog, en Russie, dans la région de Rostov.

La confiscation du bâtiment faisait partie des demandes du procureur dans le cadre des procédures judiciaires visant la mise en liquidation de l’Organisation religieuse locale des Témoins de Jéhovah de Taganrog. La Salle a été construite en 2006 par les Témoins de l’endroit. Tant les coûts de construction que d’utilisation ont été pris en charge grâce à leurs offrandes volontaires. Depuis lors, il a servi de centre d’étude de la Bible et de services religieux gratuits et ouverts au public.

Coïncidence ? Les officiers ont procédé à la confiscation de l’édifice le jour suivant la fin de la campagne de distribution par les Témoins de Jéhovah du tract « Could It Happen Again? A Question for the Citizens of Russia » . 12 millions de copies de ce document ont été diffusées. Il contenait entre autres des extraits d’un discours du Président russe condamnant la violation des droits de l’homme et la restriction de la liberté de religion ayant déjà eu lieu en Russie.

C’est la première fois dans l’histoire de la Russie démocratique qu’un bâtiment religieux des Témoins de Jéhovah est confisqué. 60 ans plus tôt, des maisons et des propriétés de milliers de Témoins ont été saisies, et les Témoins eux-mêmes étaient exilés en Sibérie « pour résidence permanente ». Plus de dix ans après, un Ordre du Conseil suprême de l’URSS daté du 30 septembre 1965 les a libérés, et l’Ordre du Président de la République fédérale daté du 14 mars 1996 les a complètement blanchis, les déclarant victimes de répression politique.

« Sous le régime soviétique », déclare Vasily Kalin, Président du centre administratif des Témoins de Jéhovah, « les Témoins de Jéhovah ont été bannis de la vie publique et contraints à la clandestinité. On a alors affirmé qu’ils étaient de sombres sectaires qui avaient choisi de vivre en marge de la société. La situation actuelle n’est pas sans ressemblance. Alors que les propriétés des Témoins sont confisquées sous prétexte de lutter contre l’extrémisme, celles d’autres mouvements religieux leur sont rendues. »

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