dimanche 2 août 2009

Un octogénaire surarmé maîtrisé par... des Témoins de Jéhovah (!)

Un homme de 82 ans, armé d'un pistolet-mitrailleur, d'un couteau et d'un sabre de samouraï a été maîtrisé par deux Témoins de Jéhovah alors qu'il approchait, masqué, de leur salle de réunion, a indiqué vendredi la police allemande. L'homme avait été aperçu par les services de sécurité jeudi soir à Bielefeld (nord) alors qu'il enfilait une cagoule lui couvrant le visage et qu'il manipulait son pistolet mitrailleur. Un garde a alerté immédiatement les 81 membres présents dans la salle de prière, et les a fait évacuer. Deux Témoins de Jéhovah ont ensuite surpris l'octogénaire, originaire de Halle, dans l'ex-Allemagne de l'est, et l'ont maîtrisé en attendant l'arrivée de la police. Les motivations de l'octogénaire belliqueux n'ont pas encore pu être établies.
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De plus en plus d'attaques à l'encontre des Témoins de Jéhovah ?

Dans bon nombre de pays, les libertés religieuses semblent être sans cesse attaquées. Cette situation ne se restreint pas à un groupe religieux en particulier, mais les Témoins de Jéhovah sont ciblés à cause de leur position sur les questions militaires et politiques. Récemment, en Géorgie, ancienne république soviétique, un groupe de Témoins de Jéhovah se préparaient à un rassemblement dans un champ le vendredi, mais une foule est arrivée la nuit précédant l’événement. Environ deux douzaines d’hommes portant des croix de l’Eglise orthodoxe géorgienne sont arrivés en bus et ont dévalisé la maison de la personne qui hébergeait les Témoins. Ils ont empilé des bibles, des tracts religieux et des biens du propriétaire des lieux dans le jardin et les ont brûlés. Ils ont aussi rempli la piscine qui allait servir aux baptêmes avec du gasoil. La police est aussi arrivée, mais elle n’a arrêté personne. Son rôle exact dans ces événements n’est pas très clair. Le jeudi, une autre attaque a eu lieu contre une Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah du village d’Otarsheni. Une réunion avait lieu ; ceux qui y assistaient ont été poursuivis et battus. En février, les bureaux d’une église baptiste du nord de Tbilissi ont été cambriolés. Les auteurs ont brûlé des centaines de bibles et d’autres livres. Un cabinet d’avocats financés par des Américains a critiqué ces actes ; en conséquence, les membres de son personnel ont été battus. En Arménie, en date de juillet 2009, 72 Témoins de Jéhovah sont emprisonnés pour avoir refusé de faire leur service militaire, pour raisons religieuses. Au Turkménistan, deux Témoins de Jéhovah sont en prison pour avoir refusé de prendre les armes. 33 personnes ont été arrêtées en Erythrée, ce qui inclut des enfants et des personnes âgées (soit une tranche d’âge allant de 2 à 80 ans). La plupart d’entre elles sont des femmes, car leurs maris sont déjà incarcérés depuis 15 ans, sans avoir été condamnés légalement pour quoi que ce soit. On reproche simplement aux personnes arrêtées d’avoir assisté à des rassemblements chrétiens. Depuis les années 1950, plus de 13000 Témoins de Jéhovah on été jetés en prison en Corée du Sud pour refus du service militaire. En date du 30 septembre 2008, ils étaient 408 dans ce cas. En outre, plus de 80 d’entre eux ont été condamnés à de lourdes amendes, totalisant des centaines de milliers de dollars, d’après le site des Témoins de Jéhovah. En Russie, à Asbest, une femme enceinte, Mme Aleksandr Mastyugina, a fait une fausse couche pendant une descente de police le 24 mai effectuée au cours d’un rassemblement religieux. Plus de 50 Témoins de Jéhovah y ont été arrêtés et photographiés. Les équipes de télévision locales étaient là pour tout filmer. Un garçon de 15 ans est encore détenu sans qu’une accusation ait été formulée à son égard. Les autorités russes continuent à défier la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui défend les droits des individus à rendre un culte.
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Le référentiel des sectes de la Miviludes ? Pas cette fois.

La Miviludes (Mission intergouvernementale de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, en France) a renoncé à publier son "référentiel" sur les sectes, a-t-on appris jeudi 30 juillet. La Mission indique cependant que le document sera accessible aux professionnels sur demande.
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La Miviludes a annoncé que M. Matignon a décidé de ne pas publier le document. Le rapport parlementaire de 1995 avait établi une liste des mouvements très vite devenue obsolète, les sectes pouvant facilement changer de nom. Le principe d'une liste avait alors été abandonné au profit d'un référentiel permettant de définir les dérives sectaires.
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Une étude démontre le lien entre transfusions sanguines et risque d'infections

L’emploi des transfusions sur des patients hospitalisés est réévalué, en partie à cause des études qui montrent que ceux qui reçoivent de grandes quantités de sang stocké souffrent d’effets secondaires nocifs. Cet examen est accompagné de rapports qui montrent la variabilité de l’utilisation de composants sanguins spécifiques. Cette enquête a été menée pour évaluer les différences existant entre hôpitaux en ce qui concerne l’emploi du sang et ses conséquences chez les patients en chirurgie cardiaque.
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Les transfusions sanguines non autologues multiplient le risque d’infection contractée à l’hôpital par deux, le risque de décès à l’hôpital par 4,7 et le risque de mortalité dans les 30 jours suivant la sortie de l’hôpital par 2,9. Les transfusions allogènes ont pu être associées à des infections du système génito-urinaire, de l’appareil repiratoire, du circuit sanguin, de l’appareil digestif, de la peau, et d’infection par « Clostridium difficile3 ». A chaque augmentation de 1% des taux de transfusion à l’hôpital, un accroissement de 0,13% des taux d’infections prévisibles a été observé.
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Donc, les transfusions de sang allogène ont été associées à un risque aggravé d’infection dans plusieurs parties du corps, ce qui suggère une réponse immunitaire de tout le corps à la transfusion. Les pratiques varient fortement d’un hôpital à l’autre en ce qui concerne l’utilisation des transfusions au cours d’une opération comportant un circuit extracorporel de l’artère coronaire, ce qui indique qu’améliorer la qualité des soins pourrait influencer l’utilisation du sang et dimininuer les risques de complications ou de mortalité pendant le rétablissement.
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