dimanche 2 août 2009

Une étude démontre le lien entre transfusions sanguines et risque d'infections

L’emploi des transfusions sur des patients hospitalisés est réévalué, en partie à cause des études qui montrent que ceux qui reçoivent de grandes quantités de sang stocké souffrent d’effets secondaires nocifs. Cet examen est accompagné de rapports qui montrent la variabilité de l’utilisation de composants sanguins spécifiques. Cette enquête a été menée pour évaluer les différences existant entre hôpitaux en ce qui concerne l’emploi du sang et ses conséquences chez les patients en chirurgie cardiaque.
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Les transfusions sanguines non autologues multiplient le risque d’infection contractée à l’hôpital par deux, le risque de décès à l’hôpital par 4,7 et le risque de mortalité dans les 30 jours suivant la sortie de l’hôpital par 2,9. Les transfusions allogènes ont pu être associées à des infections du système génito-urinaire, de l’appareil repiratoire, du circuit sanguin, de l’appareil digestif, de la peau, et d’infection par « Clostridium difficile3 ». A chaque augmentation de 1% des taux de transfusion à l’hôpital, un accroissement de 0,13% des taux d’infections prévisibles a été observé.
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Donc, les transfusions de sang allogène ont été associées à un risque aggravé d’infection dans plusieurs parties du corps, ce qui suggère une réponse immunitaire de tout le corps à la transfusion. Les pratiques varient fortement d’un hôpital à l’autre en ce qui concerne l’utilisation des transfusions au cours d’une opération comportant un circuit extracorporel de l’artère coronaire, ce qui indique qu’améliorer la qualité des soins pourrait influencer l’utilisation du sang et dimininuer les risques de complications ou de mortalité pendant le rétablissement.
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