mercredi 23 septembre 2009

Azerbaïdjan : des Témoins de Jéhovah déportés, et un Baptiste risque le même sort

Le 10 septembre, Javid Shingarov, un Baptiste de la petite ville de Yalama, dans le Nord de l’Azerbaïdjan, a reçu une amende et a été condamné à la déportation pour avoir hébergé des activités religieuses. Le chef de police Gazanfar Huseinov a expliqué à Forum 18 News Service : « Je lui ai imposé une amende, car il a violé les règles s’appliquant aux citoyens étrangers vivant en Azerbaïdjan en faisant de la propagande pour sa foi. Il a invité des amis et des voisins à assister à des événements religieux à son domicile. » Shingarov a dit à Forum 18 qu’il est né en Azerbaïdjan mais qu’il dispose d’un passeport russe. Il affirme que Yalama est son seul port d’attache. C’est d’ailleurs là que vivent sa femme, ses deux enfants et ses parents âgés. « Je suis certain à 99% qu’ils vont me déporter. » En juillet, deux Témoins de Jéhovah, tous les deux citoyens géorgiens, ont été déportés sans aucune justification écrite, pour suspicion de « propagande religieuse ». L’un d’entre eux est Géorgien mais a été élevé en Azerbaïdjan, et l‘autre est un ressortissant azéri qui a grandi en Géorgie.

Les deux Témoins sont Elguja Khutsishvili et Temur Aliev.

Les déportations semblent être une des nouvelles techniques des autorités, visant à harceler les minorités religieuses, au premier rang desquelles les Musulmans, les Protestants et les Témoins de Jéhovah.

Le 19 août, Mushfiq Mammedov, un Témoin de Jéhovah, a été arrêté pour avoir refusé de faire son service militaire, par respect pour sa conscience. Il est actuellement en prison et attend son jugement.
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Des scientifiques travaillent au sang artificiel

La découverte d’un composé pouvant être employé à la place de sang naturel n’est pas utopique ; des scientifiques y travaillent, même si, pour le moment, aucun résultat tangible n’est visible.

Produire un substitut sanguin sans risque n’est pas chose aisée, si l’on en croit l’étude Blood Substitutes : Hemoglobin-Based Oxygen Carriers, réalisée par le Coneil américain des Sciences et de la Santé[1] et rédigée par le Dr Jerrold H. Levy, de la Emory University School of Medicine, également membre du Emory Healthcare. D’après les Instituts nationaux de la Santé[2], des systèmes sophistiqués ont été développés pour produire du sang artificiel (appelé au pluriel dans le jargon médical « transporteurs d’oxygène basés sur l’hémoglobine[3] ») dans de grandes quantités, mais des effets nocifs inattendus ont été observés au cours des tests. Le NIH souligne le fait que des recherches plus fondamentales doivent être menées sur ces substituts, comme par exemple sur leur compatibilité avec le système immunitaire. Il faudrait aussi analyser le lien entre substituts et attaques cardiaques.

Malgré ces difficultés, les programmes de recherche continuent, car les avantages d’un sang artificiel seraient énormes :
· Durée de conservation augmentée
· Stockage et transport plus faciles
· Stabilisation plus rapide et plus flexible des patients en état de choc
· Réduction des risques de transmission des maladies par voie sanguine
· Réduction des réactions allergiques
· Tests de compatiblité réduits
· Disponibilité élargie et réserves renforcées

« Développer un substitut sanguin fiable est un but que poursuivent des chercheurs en médecine depuis des décennies », affirme l’ACSH. Même si l’origine de ces recherches est à chercher du côté des soins à donner aux soldats blessés sur le champ de bataille, elle s’explique également aujourd’hui par les conséquences des accidents de la route.

[1] American Council on Science and Health (ACSH)
[2] National Institutes of Health (NIH)
[3] hemoglobin-based oxygen carriers (HBOCs)
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