vendredi 6 novembre 2009

Complications liées aux transfusions sanguines et alternatives

Les transfusions sanguines sont-elles sans danger ? Quelles sont les alternatives réalistes ? Voyons ce qu’il en est par rapport aux découvertes récentes.

Pas de sang !

Si vous pensez que cette expression ne s’applique qu’aux Témoins de Jéhovah, c’est que vous êtes en retard de deux guerres. Aujourd’hui, un ensemble solide de faits pointe les dangers associés à cette technique. De plus en plus de personnes de tous horizons sont à la recherche de traitements médicaux de meilleure qualité. De par le monde, plus de 90 000 médecins se sont spécialisés dans la médecine sans transfusion. Le cas du sida a rendu le public conscient du fait que les réserves sanguines ne peuvent jamais être sans danger à 100%. En fait, un sondage canadien récent a montré que 89% des gens préféreraient se voir traités à l’aide d’alternatives.

La véritable question est la suivante : quelles sont les techniques alternatives réalistes existantes ?

Il faut admettre que si la médecine et la chirurgie sans transfusion ont atteint un tel niveau de développement, c’est grâce à l’attitude des Témoins de Jéhovah. Les raisons à cette prise de position sont évidentes :

- Eviter les infections post-opératoires et les complications
- Eviter le problème de l’incompatibilité sanguine
- Diminuer de 25% les coûts médicaux d’une opération
- Réduction de 50% du temps de convalescence

Quelles sont donc les alternatives aux transfusions sanguines ? Les procédures expliquées ci-après ont été employées avec succès chez des milliers de patients :

- Fluides : solution au lactate de Ringer, dextran, amidon ‘hydroxyethel’ ainsi que d’autres produits servent à maintenir le volume sanguin et préviennent tout choc hypovolémique. Certains fluides actuellement testés sont capables de transporter de l’oxygène.

- Médicaments : des protéines assemblées génétiquement stimulent la production de globules rouges, de plaquettes et de diverses sortes de globules blancs. D’autres médicaments administrés à l’avance ou non réduisent les pertes sanguines au cours de l’opération.

- Coagulants biologiques : collagène et pansements de cellulose tissée sont employés pour stopper le saignement, par application directe. Des colles à la fibrine et des enduits étanches peuvent désinfecter une blessure ; ils couvrent de larges portions de tissu en état de saignement.

- Récupération sanguine : des machines spécialement conçues récupèrent le sang perdu au cours de l’opération. Il est nettoyé et peut être réinjecté au patient par un circuit fermé.

- Techniques chirurgicales : une opération bien préparée, ce qui inclut la consultation de médecins expérimentés, aide à prévenir toute complication. Il est essentiel de stopper rapidement toute hémorragie.

- Outils chirurgicaux : certains instruments coupent et cautérisent simultanément les tissus. D’autres sont à même de circonscrire le saignement. La laparoscopie et des instruments dessinés pour causer le moins de dégâts possible permettent de réaliser des opérations sans grosses pertes sanguines, alors que la chirurgie traditionnelle en cause d’importantes du fait des incisions conséquentes qui sont pratiquées.
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