samedi 31 octobre 2009

La chirurgie sans transfusion, de plus en plus plébiscitée

Des praticiens du monde entier traitent désormais avec succès nombre de patients par voie de chirurgie sans transfusion. Les preuves montrent que cette médecine alternative apporte de nombreux bienfaits.

Une étude récente menée par le Maritime Heart Center de Halifax a prouvé que les transfusions sanguines sont bel et bien nocives[1]. Les résultats ont été présentés au Congrès cardiovasculaire canadien[2] par Robert Riddell, étudiant en médecine de l’université de Dalhousie (Halifax).

Il existe de nos jours des alternatives réalistes aux transfusions sanguines. D’après AllSands, une enquête récente montre que 89% des Canadiens se tourneraient plutôt vers une alternative à la transfusion de sang allogène en cas d’opération.

La plupart des gens associent le refus du sang aux Témoins de Jéhovah, qui refusent d’en recevoir pour ne pas aller à l’encontre des enseignements bibliques. Pourtant, d’après AllSands, leur position sur la question a amené la médecine et la chirurgie sans transfusion à « un niveau avancé de développement, qui est aujourd’hui le traitement de prédilection de bien des personnes informées ».

Cette technique (la médecine sans transfusion) permet de réduire les risques d’infection postopératoire et de complications, et résoud le problème de la compatibilité sanguine (ainsi que le facteur d’erreur humaine y lié). Les opérations coûtent en moyenne 25% moins cher et les patients se remettent 50% plus vite qu’en cas d’emploi de sang, ce qui réduit donc leur séjour à l’hôpital.

En cas de perte sanguine massive, le volume sanguin peut être maintenu à l’aide de restaurateurs tels que la solution au lactate de Ringer, de dextran, d’amidon ‘hydroxyethel’[3] et d’autres fluides qui préviennent tout choc hypovolémique.

Les pertes sanguines peuvent être réduites au cours de l’opération ; des produits stimulent la production de globules rouges, de plaquettes et (entre autres) de globules blancs avant la chirurgie. Les tissus exposés au saignement sont aussi traités à l’aide de colles biologiques.

Le sang perdu peut être récupéré, nettoyé et réinjecté, sans être à aucun moment stocké.

D’après l’Encyclopedia of Surgery, de nouveaux instruments et de nouvelles techniques chirurgicales permettent désormais aux médecins d’opérer en suivant des procédures réduisant les pertes sanguines.

Toutes les techniques précitées ont été utilisées avec succès sur des milliers de patients en quête de soins plus sûrs, qu’il s’agisse de leurs convictions religieuses ou pas, et ce dans le monde entier.

A la fin de l’année 2002, 30% des demandes d’opérations sans transfusions émanaient de personnes qui n’étaient pas Témoins de Jéhovah.

[1] Cf. : « [27 octobre 2009] L’emploi de transfusions sanguines chez les patients stables opérés du coeur augmente le risque de décès », Theo Newsletter du 29 octobre 2009.
[2] Canadian Cardiovascular Congress
[3] Traduction approximative de : « hydroxyethel starch ».
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